Médiathèque sur le thème
Nous vous présentons à titre indicatif quelques philosophes, livres, vidéos et citations sur le thème que nous aborderons le dimanche 8 septembre 2024. N’hésitez pas à nous proposer d’autres textes, vos commentaires, tout autre document.
Philosophes – Ecrivains
- Ernst Cassirer
- Georg Simmel
- Charles Taylor
- Emmanuel Kant
- Heinz Wismann
Livres
Un véritable testament de Ernst Cassirer… La question posée est bien celle de la « fondation des sciences de l’homme »… Jetant les bases d’une vaste herméneutique critique, cet ouvrage remet en cause la présentation doublement réductrice que l’on a donnée parfois de l’oeuvre de Cassirer : néokantisme épistémologique ou historicisme sans principes… Véritable discours de la méthode, qui fait apparaître l’unité de l’oeuvre de Cassirer, qui rénouvelle la réflexion sur l’univers historique de la culture.
Chaque génération nouvelle doit redécouvrir l’activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons à l’âge moderne, l’usure de la tradition, la crise de la culture. Il ne s’agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d’inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s’exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche.
Hannah Arendt, à travers ces essais d’interprétation critique – notamment de la tradition et des concepts modernes d’histoire, d’autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l’éducation – entend nous aider à savoir comment penser en notre époque.
Qu’est-ce que la culture ? Un effort de clarification conceptuelle est rendu nécessaire par l’usage inflationniste de cette notion qui, aujourd’hui, ne désigne plus seulement son sens classique, l’effort de raffinement intellectuel de l’homme « cultivé », mais aussi peut-être de plus en plus les moeurs particulières d’une société, c’est-à-dire l’ensemble des institutions et pratiques d’une « culture » donnée selon une acception sociologique et anthropologique du terme…
Dès la première publication en 1999, cet essai a suscité de nombreux débats et quelques réserves portant sur la sévérité jugée excessive du titre : » les actions du sujet moderne » seraient-elles réellement immondes ?
Face à la barbarie éternelle, à l’inhumanité du monde actuel qui est aussi celle du sujet moderne, ne peut-on pas espérer un salut par l’art ? Plutôt que de nier la présence de la barbarie dans notre civilisation, l’auteur analyse les effets de cette barbarie dans notre culture.
S’il y a encore une certitude en notre temps d’incertitudes, c’est bien que tous les hommes désirent être heureux et doivent consacrer toute leur énergie à le devenir… Cependant est-il vraiment possible, et même souhaitable voire obligatoire, de chercher (mais aussi de trouver) un objet dont il est particulièrement difficile de se faire une idée précise ?
Le bonheur, quel intérêt ? Celui-ci réside-t-il dans l’utilité ? le plaisir ? La vertu ? on voit qu’à l’intérêt théorique de penser l’essence du bonheur s’articule l’intérêt pratique de déterminer le genre de vie qu’il faut choisir… Mais ne faut-il pas, aussi et surtout, se demander si le bonheur constitue bien le but suprême de l’existence humaine ? …
Vidéos
L’internationale situationniste