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sommes-nous responsables de l’avenir ?

Présentation du thème 05 du 14 JANVIER 2024

Ici, sont privilégiées les présentations d’extraits du rapport Brundtland (1987), d’un résumé des 4 ontologies (Wikipedia) selon Philippe Descola.

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Le rapport Brundtland (1987)

1- Les 3 pôles du diagramme de Venn

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Le développement durable  est une conception du développement qui s’inscrit dans une perspective de long terme et en intégrant les contraintes environnementales  et sociales à l’économie.  « Le  développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

Parmi les besoins essentiels, représentés par la pyramide des besoins de Maslow, figurent en premier lieu les besoins indispensables à l’être humain en tant qu’élément de base vivant dans un environnement défini, que l’on appelle les besoins primaires ou physiologiques. Parmi ceux-ci, figure notamment le besoin de se reproduire, qui établit pour l’homme et la femme une filiation et assure de la sorte le renouvellement des générations.

Face à la crise écologique et sociale qui se manifeste désormais de manière mondialisée (réchauffement climatique, raréfaction des ressources naturelles, pénuries d’eau douce, rapprochement du pic pétrolier, écarts entre pays développés et pays en développement, sécurité alimentaire, déforestation,  et perte drastique de biodiversité, croissance de la population mondiale, catastrophes naturelles et industrielles), le développement durable est une réponse de tous les acteurs (États, acteurs économiques, société civile), culturels et sociaux, du développement.

 

2 – Principes fondateurs

Le développement durable repose sur quatre principes fondateurs :

2-1 Le principe de solidarité entre les pays et les peuples, entre les générations actuelles et futures et entre les acteurs de la société civile, pose le problème du partage de l’ensemble des ressources naturelles de la planète ; ces ressources devant être consommées sans épuisement et en cherchant à les renouveler.

2-2 Le principe de précaution consiste à prendre les bonnes décisions pour ne pas causer de catastrophes irréparables pour l’environnement et la santé.

2-3 Le principe de responsabilité, corrélé au précédent, édicte le « pollueur-payeur » comme seul coupable des faits qui dégradent ou polluent l’environnement.

2-4 Le principe de participation  de chacun est sollicité pour la réussite de toutes les actions nécessaires au développement durable.

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Les 4 ontologies, selon Philippe Descola

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Système des quatre ontologies

Dans ses recherches, Philippe Descola entend dépasser le dualisme qui oppose nature et culture en montrant que la nature est elle-même une production sociale, et que les quatre modes d’identification qu’il a distingués et redéfinis (totémisme, animisme, analogisme et naturalisme) ont un fort référentiel commun anthropocentriste. Ainsi, l’opposition nature/culture n’a plus guère de sens, explique-t-il, car elle relève d’une pure convention sociale. Il propose alors en vertu de ces propositions de constituer ce qu’il nomme une « écologie des relations ».

Ces travaux font l’objet de la publication de son plus important et célèbre livre, Par-delà nature et culture (2005), devenu un texte de référence

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Il s’agit d’une anthropologie non dualiste, en ce sens qu’elle ne sépare pas en deux domaines ontologiques distincts humains et non-humains, une anthropologie donc qui s’intéresse aux relations entre humains et non-humains autant qu’à celles entre humains. Cet aspect influence le nouveau courant anthropo-sémiotique fondé en 2010 par Béatrice Galion-Mélénec.

Philippe Descola effectue toutefois lui-même une double dichotomie, mais basée cette fois sur deux critères {physicalité/psychisme} et {identité/différenciation}, distinguant ainsi quatre « modes d’identification » parmi les sociétés humaines, qui sont le totémisme, l’animisme, l’analogisme et le naturalisme : ainsi les modes d’identification sont-ils des manières de définir des frontières entre soi et autrui.

Naturalisme

Selon Philippe Descola, seule la société naturaliste (occidentale) produit cette frontière entre soi et autrui, en introduisant l’idée de « nature » qui sous-tend implicitement une représentation du monde reposant sur une dichotomie entre nature et culture. La nature serait ce qui ne relève pas de la culture, ce qui ne relève pas des traits distinctifs de l’espèce humaine, et des savoirs et savoir-faire humains. Alors que cette nature (le monde physique) est fondamentalement universelle (les mêmes atomes fondent l’ensemble de l’univers, les mêmes lois et déterminismes fixent et s’appliquent à l’humain et au non humain), la culture différencie l’humain du non humain, mais également les sociétés humaines entre elles. Selon Philippe Descola, cette distinction serait à la fois occidentale et récente, résultat d’une histoire particulière ; elle n’existe pas dans les autres sociétés. Elle fonderait la difficulté occidentale à appréhender ces dernières.

Le naturalisme, dit-il, « n’est pas simplement la croyance que la nature existe, autrement dit, que certaines entités doivent leur existence et leur développement à un principe étranger aux effets de la volonté humaine ». Typique des cosmologies occidentales depuis Platon et Aristote, le naturalisme produit un domaine ontologique spécifique, un lieu d’ordre ou de nécessité où rien n’advient sans une cause, que cette cause soit référée à l’instance transcendante ou qu’elle soit immanente à la texture du monde. Dans la mesure où le naturalisme est le principe directeur de notre propre cosmologie et qu’il imbibe notre sens commun et notre principe scientifique, il est devenu pour nous un présupposé en quelque sorte « naturel » qui structure notre épistémologie et en particulier notre perception des autres modes d’identification ». C’est-à-dire que notre naturalisme détermine notre point de vue, notre regard sur les autres et sur le monde.

Si notre société est naturaliste, d’autres sont animistes ou totémistes.

(Remarque du transcripteur : la formulation de ce résumé est telle , qu’il est préférable , à un moment, de retourner au texte original)

Animisme

Ainsi, l’animisme caractérise les sociétés pour lesquelles les attributs sociaux des non-humains permettent de catégoriser des relations ; les non-humains sont les termes d’une relation. Il y a donc une identité dans l’intériorité entre humains et non-humains, mais pas dans la physicalité.

Totémisme

Le totémisme caractérise les sociétés pour lesquelles les discontinuités et identités entre non-humains permettent de penser celles entre les humains ; ainsi la différence des uns – des espèces entre elles – est synonyme de la différence des autres – des clans entre eux. Pour ces sociétés, il y a une identité à la fois dans l’intériorité et la physicalité des groupes d’humains et de « leurs » correspondants non-humains : le clan s’assimile alors à son totem, à la fois à son esprit et à ses attributs physiques. Les non-humains sont ainsi des signes, des témoignages, de la variété humaine.

Analogisme

L’analogisme se caractérise lui, par une discontinuité à la fois des intériorités et des physicalités des humains et des non-humains. Les sociétés où l’analogisme est présent, se caractériseront alors par des systèmes fortement dualistes.

(Extraits de Wikipedia)

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