MATERIALISME – suite 3
Présentation du thème 06 du 02 février 2025
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1- L’âme
2- La conscience (suite 1)
3- Idéalisme (suite 2)
4 – Matérialisme (suite 3)
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La Mettrie- wikipedia, Marx Jean Pierre Changeux
Matérialisme
En 1748, le médecin et philosophe La Mettrie expose dans un ouvrage intitulé L’Homme Machine la première conception strictement matérialiste de « l’âme humaine ».
Le matérialisme est un système philosophique qui soutient non seulement que toute chose est composée de matière mais que, fondamentalement, tout phénomène résulte d’interactions matérielles, y compris l’esprit et la conscience.
En tant que système philosophique, le matérialisme appartient à la classe des ontologies monistes, et trouve ses premiers développements dans la pensée présocratique – bien qu’il n’ait jamais été énoncé comme tel avant le XVIIe siècle. Il admet de multiples interprétations, tant naturalistes qu’historiques.
Tantôt associé au réductionniste, tantôt au réalisme ou au mécanisme, il est utilisé comme une arme argumentative par les philosophes qui se sont opposés à l’idéalisme, encore dominant en philosophie jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Une branche du matérialisme est étroitement liée au physicalisme, qui postule que tout ce qui existe est une manifestation physique. Le physicalisme philosophique est une évolution du matérialisme qui se base sur les découvertes en sciences physiques, afin d’inclure des notions plus sophistiquées que celle de « matière », telles que : l’espace-temps, l’énergie, les champs de force, etc.
Aussi, en philosophie analytique, le terme « physicalisme » est souvent préféré à celui de « matérialisme », tandis que certains auteurs les utilisent comme synonymes.
Les conceptions philosophiques qui s’opposent au matérialisme incluent l’idéalisme, certaines formes de pluralisme philosophique, le dualisme, ou encore le spiritualisme.
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Le matérialisme philosophique
En philosophie, le matérialisme est la doctrine selon laquelle il n’existe d’autre substance que la matière. Il s’oppose donc au dualisme qui admet l’existence de deux substances distinctes : l’esprit et la matière. Le terme est apparu dans la seconde moitié du XVIIème siècle pour désigner les philosophies qui nient l’existence de substances spirituelles (les « âmes ») et ne reconnaissent que celle des substances corporelles. Le matérialisme s’oppose tant au dualisme qu’au spiritualisme, pour lequel l’esprit constitue la substance de toute réalité.
Le sens philosophique du mot « matérialisme » est historiquement premier. Si l’on excepte un sens ancien tombé en désuétude, bien que conservé dans son usage anglophone (« matérialiste », au XVIe siècle, désignait l’apothicaire ou le chimiste : celui qui s’occupait des « matières »), l’adjectif « matérialiste » n’apparaît en français qu’à la fin du XIXe siècle, et désigne les philosophes qui affirment l’existence exclusive des entités matérielles. Ce n’est donc que rétrospectivement que nous qualifions de matérialistes certaines doctrines antérieures à l’usage du mot, doctrines dont les plus anciennes semblent remonter à l’Antiquité grecque, voire à l’Inde ancienne.
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Le matérialisme et son monisme
La première définition explicite du matérialisme philosophique semble avoir été formulée tardivement par Christian Wolff dans un ouvrage datant de 1734 :
« On appelle matérialistes les philosophes qui affirment qu’il n’existe que des êtres matériels ou corps […] Le matérialisme n’admet qu’une seule sorte de substance. »
Le matérialisme est donc d’abord défini comme un monisme de la matière, ou monisme physique, qui affirme l’unité du monde aussi bien que son caractère matériel. Le monisme matérialiste s’oppose ainsi ouvertement au dualisme de l’esprit et du corps, mais non au pluralisme, puisque la matière est constituée d’une multiplicité de corps.
Une conséquence problématique de cette définition concerne le statut de la pensée. Le matérialisme est en effet une position qui se prononce sur la nature de l’esprit, compris dans sa relation avec le corps. Il considère notamment que l’existence et la nature des corps ne dépendent pas de la pensée. Mais la question se pose de savoir si la pensée existe comme une caractéristique matérielle du corps, notamment du cerveau, ce qui revient à la considérer comme un des processus vitaux parmi d’autres, ou si elle existe comme une propriété spécifique attribuée à l’organisation de la matière.
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Position ontologique
Le matérialisme est une doctrine ontologique, sur la nature de l’être ; il ne doit pas être confondu avec le réalisme scientifique ou l’empirisme, qui sont des doctrines gnoséologiques, sur le fondement de la connaissance. D’une façon générale, le matérialisme rejette l’existence de l’âme, de l’Au-delà et de Dieu. Quant à la psyché, elle en fait une propriété de la matière, ou considère qu’il n’a pas de réalité propre, qu’il renvoie à une conception erronée de l’être humain et du vivant (voir le matérialisme éliminatiste).
Au cours des siècles, le matérialisme est apparu sous diverses formes. Il existe notamment une forme naïve et spontanée de matérialisme et une forme mécaniste plus conforme au réalisme scientifique. Il existe également des formes réductionnistes de matérialisme, qui ne reconnaissent pas de spécificité aux sciences humaines (ex. : le physicalisme, le biologisme), et des formes non réductionnistes, qui reconnaissent cette spécificité (ex. : le matérialisme historique, le fonctionnalisme)…
Extraits de Wikipedia
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